Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui j’ai décidé de vous parler de non pas la signification de vos douleurs en fonction de leurs localisations dans votre corps, mais de vous montrer dans quelle partie de votre corps une blessure émotionnelle risque de vous blesser.
C’est un article que j’ai rédigé en m’inspirant d’un passage d’un livre de Nick Ortner « The tapping Solution for Pain Relief ».
Pourquoi une maladie ou une douleur se manifeste-t-elle dans votre vie MAINTENANT ?
Question ô combien récurrente !
Depuis que j’accompagne des personnes dans la gestion de leurs douleurs chroniques, force est de constater que je n’ai encore jamais eu de cas où la personne n’ait pas vécu un ou plusieurs événements perçus comme traumatisants par elle.
Ce qui confirme ce que d’autres thérapeutes et moi-même ne cessons de répéter jour après jour, à savoir : derrière chaque douleur, se cache des émotions réprimées.
Une douleur est uniquement un message de votre corps vous demandant de prendre le temps de gérer la ou les émotion(s) qui ont été refoulées, et si vous persistez à l’éviter, la douleur se transforme en maladie, voire en chronicité.
Et souvent aussi, derrière chaque douleur, se cache une partie de vous plus jeune qui est restée figée dans la situation vécue comme traumatisante…. et cette partie de vous a juste peur pour vous et tente de vous protéger dès qu’un des éléments de cet événement réapparaît dans votre vie. Parfois un simple détail tel qu’une odeur peut déclencher une réaction de peur de la part de ce « vous plus jeune » qui souhaite vous protéger.
Il faut savoir que, lorsqu’une situation perturbante se présente à vous, votre inconscient enregistre tous les détails de cet événement, y compris les plus infimes qui ne retiennent pas votre attention, comme une odeur légère, un son, une sensation sur la peau etc. Et ce sont ces détails qui serviront de déclencheurs plus tard, si les émotions ressenties sont refoulées ou réprimées.
La dernière chose sur laquelle je souhaiterai insister est la suivante : vous avez certainement remarqué que je parle « d’événement vécu comme » traumatisant.
Pourquoi j’insiste sur cette nuance de « vécu comme » ?
Tout simplement parce que votre perception d’une même situation peut évoluer dans le temps et ne plus être la même au moment où la douleur se manifeste, et du coup, lors de votre « enquête » pour remonter le fil de votre vie, que les psy appellent « anamnèse« , vous pouvez passer à côté.
Et aussi parce qu’une situation vécue comme un traumatisme par une personne peut paraître juste stressante pour une autre, la seule différence sera l’expérience et le vécu que chaque personne aura eu dans sa vie.
Alors oui, la douleur physique est TOUJOURS liée à une douleur émotionnelle réprimée, et pour autant, cela ne signifie pas qu’elle soit psychosomatique.
D’un point de vue énergétique, l‘énergie contenue dans l’émotion refoulée, va rester bloquée dans votre corps dans un de ces « autoroutes de lumière » que sont les méridiens (voir la vidéo), entraînant ainsi douleur, maladie et dans tous les cas, un mal-être certain.
C’est cette analyse que Nick Ortner propose dans cet extrait. Il nous parle des différentes émotions désagréables, de leurs manifestations ainsi des zones dans lesquelles elles se stockent en général quand elles ne sont pas libérées.
Où les douleurs émotionnelles vous font-elles mal ?
Les douleurs émotionnelles peuvent se localiser dans les zones du corps où l’expression émotionnelle aurait dû se manifester, mais n’a pas pu le faire. Par exemple, si vous aviez très envie de hurler après quelqu’un qui vous a mis en colère, vous pourriez développer des douleurs à la nuque, dans la gorge et au niveau des mâchoires, les zones de votre corps dans lesquelles vous avez retenu vos hurlements de colère.
Rappelez-vous, nous les appelons « sentiments » parce que nous les « sentons » dans notre corps, et pendant que votre esprit pense bien faire en dissimulant des émotions, le corps lui ne peut pas se tromper lui-même. Il n’a pas accès au déni.
Quand votre corps enregistre une émotion, il y a toujours une sensation physique qui l’accompagne.
Bien qu’il n’y ait pas qu’une seule façon pour les émotions d’impacter votre corps, voici ici quelques exemples de comment certaines émotions pourraient être senties et localisées par et dans votre corps :
L’anxiété :
est une peur chronique. Vous pourriez ne pas ressentir les signes aigus de peur car vous avez grandi avec eux et votre corps s’est adapté. Même si le corps peut s’adapter complètement, il est quand même possible que la peur puisse se manifester par des engourdissements, de l’irritabilité, des insomnies et un certain désintéressement de votre part . Le corps peut aussi se sentir agité.
La colère :
se manifeste souvent dans le corps par un coup de chaud et des rougeurs cutanées, une tension musculaire, une accélération du rythme cardiaque, les mâchoires et les poings serrés, une respiration irrégulière ou rapide, une sensation de martèlement dans les oreilles.
La colère peut aussi débuter dans le dos, entre les omoplates en se déplaçant vers le haut, à l’arrière du cou, et de temps en temps aussi sur les côtés vers les mâchoires.
La dépression :
vous fait avoir froid et sentir lourd. Le corps est léthargique et manque d’énergie. Le corps peut aussi se mouvoir lentement, de façon rigide ou hésitante.
La peur :
peut s’exprimer par un nœud à l’estomac ou dans la poitrine, des crampes, une sensation de froideur, des tremblements, de la faiblesse ou des vertiges.
Le syndrome de l’intestin irritable, les ulcères à l’estomac, indigestions et nausées sont aussi les signes dans le corps, d’une peur refoulée.
La frustration :
est comme la peur mais en plus souvent refoulée.
Cela peut faire penser que votre corps veut envoyer de violents coups de poings mais sans savoir à quel saint se vouer.
Vos mouvements et votre posture pourrait devenir rigide.
Quelquefois, la frustration est de la colère combinée à du déni. Dans ce cas, vous pourriez ressentir les signes du déni, tels que un débit rapide de parole, haussement d’épaules, regard fuyant, muscles des mâchoires serrés et respiration superficielle.
La culpabilité :
est un sentiment d’agitation.
Vous pourriez vous sentir à l’étroit comme confiné ou suffoquant, avec une irrépressible envie de fuir. Vous pourriez avoir des difficultés à respirer, et sentir un poids sur la poitrine ou la poitrine enserrée comme dans un étau.
L’hostilité :
est comme de la colère mais n’exige pas de déclencheur pour exploser.
Au lieu de cela, le corps bouillonne en permanence, en alerte au sujet du plus petit détail qui pourrait déclencher une colère généralisée.
Le corps semble raide, tendu et paré pour l’action.
L’humiliation :
est similaire à la peur dans le sens où le corps semble faible et parfois chancelant, mais au lieu d’avoir froid, vous ressentez une vague de chaleur. Vous pourriez rougir et remarquer que votre peau devient chaude. Vous pourriez aussi avoir l’impression de vous rétracter, comme si vous vouliez disparaître.
La jalousie :
est une émotion complexe qui peut contenir des éléments comme la peur, l’humiliation et la colère.
Les sensations dans le corps éprouvées au moment de la jalousie peuvent varier d’une personne à l’autre.
Vous pourriez avoir froid, avoir un nœud à l’estomac et un poids sur votre poitrine pouvant être associé à la peur…. ou vous pourriez ressentir un coup de chaud comme lorsque vous ressentez de la colère et de l’humiliation.
Quand vous vous découvrez en train d’envier clairement la vie de quelqu’un d’autre, ses réussites, ses relations ou ses possessions, faites attention à ce que vous ressentez dans votre corps et vous aurez une base pour savoir à quoi ressemble la jalousie quand vous l’éprouverez de façon plus subtile.
La rage et la haine :
Sont des « instincts« suprêmes et se manifestent souvent au niveau des intestins.
La tristesse :
Débute souvent au niveau de la poitrine et se déplace vers le haut au travers de la gorge et des yeux, puis sortir sous forme de larmes. Nous avons tous entendu l’expression « elle a la gorge serrée« .
La honte :
est un autre sentiment chaud, accompagné par une peau chaude et des joues rougies.
Cependant, il est possible aussi de ressentir comme un sentiment d’engourdissement intérieur qui peut vous faire avoir froid ou vous faire vous sentir vide. Tout comme l’humiliation, la honte peut vous donner l’impression de vouloir disparaître.
Maintenant vous pouvez facilement imaginer le type de dégât que peut faire une de ces émotions quand elle est refoulée pendant des années.
Si vous souffrez, ou si vous avez une maladie, chronique ou pas d’ailleurs, essayez de retracer les événements qui se sont déroulés dans votre vie la toute 1ère fois où la douleur est apparue, ou lorsque les symptômes de la maladie ont fait leur apparition, bien avant que cela ne devienne une maladie.
Notez tout, même ce qui vous semble négligeable.
Ou alors, vous pouvez aussi partir de ce que vous ressentez maintenant, et chercher à voir quand vous avez ressenti cette émotion la dernière fois, plus les fois d’avant jusqu’à la 1ère fois.
Et ensuite tapotez sur les événements déclencheurs, ou faites-vous accompagner dans ce voyage vers le mieux-être.
Croyez moi ! il mérite d’être fait !
Si vous éprouvez des difficultés pour le faire, contactez-moi ou inscrivez-vous à la prochaine session de mon programme d’accompagnement « La douleur sans peine », qui débutera le 2 Octobre 2015, en cliquant ici.
Prenez bien soin de vous et surtout, soyez doux avec vous-même !
Coeurdialement
très intéressant merci
Merci Fernande 🙂
la metrise de la douleur ou vider les émotions
Impressionant , c’est ce que je ressent , merci
Comme quoi, je ne dis pas que des bêtises ! (rire) ! Vous reste plus qu’à libérer vos émotions ! Bonne continuation Martine
Bonjour, je viens de lire votre article, et je recherchais les douleurs liées à « la déception » car elle est
pour ma part un facteur déclencheur de douleurs…mais je n’ai pas trouvé…
Bonne journée 🙂
Bonjour Véronique et merci pour l’intérêt que vous portez à mes articles.
La déception est un mélange d’émotions. A vous de voir ce que vous ressentez lorsque vous êtes déçue : ressentez-vous de la tristesse ? de la frustration ? de la colère ? etc.
Vous voyez, la déception n’est en soi pas une émotion mais engendre des émotions mêlées. Par contre, peut-être que la vraie question à se poser quand vous êtes déçue est de savoir quel est le besoin qui n’a pas été comblé ? Que recherchiez-vous ? Et surtout, prenez conscience que ce que vous recherchez à l’extérieur de vous se trouve à l’intérieur de vous et que les personnes et événements extérieurs ne peuvent pas comblés durablement vos carences intérieures. C’est une autre piste pour explorer vos douleurs.
Si vous avez besoin d’être accompagnée pour aller chercher l’origine réelle de vos douleurs, vous pouvez me contacter via mon mail valerie.madej@gmail.com.
Bonne journée à vous
Merci Valérie pour votre réponse.
Je vais essayer d’analyser mes déceptions quand elles se présentent.
En tous cas je ressent chaque fois des douleurs au niveau intestinal…
Bonne soirée
Avec plaisir Véronique. Quand une déception se représentera (j’espère dans longtemps), essayez de voir ce qui vous déçois et demandez vous toujours « pourquoi ? » après chaque réponse que vous aurez trouvé, jusqu’à ce que vous ne puissiez plus trouver de réponse à ce « pourquoi ». Ainsi vous arriverez au véritable besoin qui n’a pas été satisfait.
Bonne soirée 😉
Merci Valérie, passez une belle journée 🙂
J’ai mal. Des douleurs émotionnelles chroniques. Elles peuvent survenir soudainement et me terrasser en une seconde. J’ai eu de gros problèmes dans ma vie. Et j’en ai eu encore récemment. Je pratique l’introspection depuis des années pour comprendre mes problèmes, leur origine, comment ils m’affectent et pourquoi. Et aussi pourquoi les autres m’ont fait ça et les erreurs que j’ai pu commettre. Mais là, j’ai trop de mal à les calmer. Votre article m’a permis de comprendre les manifestations de mon corps. Mais j’ai toujours mal. Je ne sais pas quoi faire. Aller consulter un psychiatre. Mais je n’ai absolument pas envie de faire ce travail d’introspection par ce que j’ai pour l’instant trop mal. Et ma fierté ou mon déni me dit de rester « digne » en face du médecin. Comme je suis en vacances et que j’ai une relation sociale très restreinte (seulement ma mère) et que je ne sort que pour promener le chien, je pense devoir faire un effort pour sortir davantage et discuter avec d’autres personnes plus souvent. Je veux dire plus de 30 minutes max par jour. Et faire une « activité physique régulière ».
Mais à chaque fois je ne le fait pas.
… Aller. Il suffit que je m’y mette pour améliorer pas mal de choses.
Enfin c’est ce que je me dis tous les jours.
Bonjour
Merci pour ce partage.
Je parle souvent sur ce site, d’une technique qui s’appelle l’EFT et qui vous permet de régler le type de douleurs que vous avez, sans avoir « gratter » là où ça fait mal dans votre passé…. Il vous suffit de vous connecter sur ce que vous ressentez ici et maintenant et de tapoter selon le protocole de base.
J’ai fait pas mal d’articles et de conférence en ligne qui explique et montre comment faire. Je vous invite à aller sur ma chaine YouTube pour les regarder et tester cette méthode, qui a l’avantage de pouvoir se faire en auto-traitement.
Voici le lien de ma chaine
Et puis effectivement, il vous faut sortir, bouger, vous ouvrir au monde 😉
Bon courage ! je suis certaine que vous avez tout ce qu’il faut en vous pour avancer et vous sortir de ces douleurs 😉
Belle journée à vous
Valérie
Les articles sur la douleur m’interresse beaucoup votre new lettre est-gratuite?
Cordialement
Bonsoir Michèle
Oui, ma newsletter est entièrement gratuite et l’accès à mes articles aussi.
Belle soirée !
Certaines personnes plus sensibles sont systématiquement prédisposées à souffrir! La vie est toujours parsemée de deuils qui vont les toucher plus ou moins…Les carences affectives de l’enfance sont-elles GUERISSABLES? J’en souffre encore malgré ma prise de conscience… je suis atteinte de fibromyalgie, diagnostic de médecins; j’ai plus de 60 ans.
Bonsoir Marie
Merci pour votre confiance et votre question.
Les carences de l’enfance sont-elles guérissables ?
Oui, bien sûr et même à 60 ans et encore plus quand vous souffrez de fibromyalgie.
La fibro, comme toutes les autres maladies d’ailleurs, sont le résultat d’émotions trop longtemps refoulées au fond de soi, soit par manque de temps, soit par protection etc. et comme pour chaque émotion désagréable ressentie, il reste une trace énergétique dans les méridiens de votre corps, un peu comme des grains de sable dans un tuyau d’arrosage, moins les émotions sont gérées, plus elles sont « engrammées » dans votre corps, et au fil du temps, émotion bloquée après émotion bloquée, vos méridiens se « bouchent » et cela crée au tout début des douleurs, puis une maladie si rien n’est fait. Pour reprendre l’image du tuyau d’arrosage, plus vous avez de grains de sable dans le tuyau, moins l’eau va circuler autant en quantité qu’en pression, et au bout d’un moment, l’eau est bloquée par tous les grains de sable cumulés.
La fibro est très représentative de ce type de blocage énergétique.
La prise de conscience est bien, c’est un premier pas nécessaire et maintenant il vous faut apprendre à libérer toutes ces émotions stockées et enfouies au fond de vous.
Bien évidemment, je ne vous demande pas de revivre toutes vos épreuves et tous les événements qui vous ont fait tant souffrir, car grâce à l’EFT, il vous sera possible de traiter émotion après émotion, en douceur, sans larmes, pour les libérer et ainsi vous libérer aussi de certaines douleurs physiques.
C’est un travail qui demande un réel investissement de votre part, Marie, mais si vous êtes prête à le faire, je vous propose de vous accompagner sur ce chemin.
Contactez moi par mail à valerie.madej@gmail.com et nous pourrions convenir d’un rendez-vous par skype afin de voir ensemble quelle est la solution la mieux adaptée pour vous aider à sortir de toutes ces souffrances.
Je consulte uniquement par skype, vous permettant ainsi de rester dans le confort et l’intimité de votre domicile, ce qui est un vrai avantage, surtout quand on souffre physiquement.
J’attends donc de vos nouvelles avec impatience !
Bon courage à vous et Bravo pour votre prise de conscience
« Lorsque le corps parle, c’est que l’esprit a besoin d’être entendu »
Merci Valérie pour cet article très intéressant !!!
Exactement Carole !
Merci pour votre fidélité
Je voudrai pouvoir me libérer d’une douleur chronique à l’omoplate droite et su claviculaire ainsi qu’au niveau de mes jambes. j’ai conscience que ma clavicule et mon bassin sont bloqués suite à deux chocs émotionnelles et physiques. Malgrè tout , la douleur continue chaque jour. Pourquoi?
Bonjour Stéphanie.
Vous avez fait la 1ère étape du processus pour pouvoir vous libérer de vos douleurs en prenant conscience qu’elles sont à priori liées aux chocs émotionnels dont vous vous souvenez.
Mais la prise de conscience ne suffit pas ! Si vous souffrez physiquement c’est parce qu’émotionnellement, il reste pas mal d’émotions liées à ces événements, qui sont restées bloquées en vous, comme des petits bouchons obstruant vos méridiens énergétiques, ce qui finit par engendrer des douleurs physiques…. pour pouvoir vous débarrasser de vos douleurs, il va vous falloir traiter, choc émotionnel après choc émotionnel pour libérer toutes les émotions que vous avez conservé en vous. Et c’est seulement quand vous aurez traité cela, et si seulement ces chocs sont la racine de vos douleurs, alors vos douleurs disparaîtront.
Stéphanie, vous avez mis des années à construire ces douleurs, et elles ne partiront pas en un claquement de doigt, même avec l’EFT. Il ne vous faudra pas non plus des années, mais un vrai travail sur vous de quelques semaines ou séances. Et si le fait de travailler seule sur ces chocs vous fait peur, faites vous aider par une professionnelle et si cela vous intéresse, vous pouvez me contacter par mail valerie.madej@gmail.com pour que nous voyons ensemble en combien de séances, vous pourriez vous libérer de ces mots et maux qui vous blessent tant…. Bravo à vous pour la prise de conscience !
Intéressant, je fais des recherches, y a t il un mot donné pour qualifier le transfert de la douleur morale à physique ?
Bonjour Quentin
Oui cela s’appelle la somatisation
Belle nuit à vous
Valérie